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Projet, avec un P comme patchwork

« Les conditions objectives d’une défaite de Sarkozy sont réunies ». Phrase, à la fois banale et frappante, dont la paternité revient à François Hollande. Si l’idée est désormais dans l’air du temps et dans le langage de la gauche, sa formulation est étonnante : elle suggère que toute la question de 2012 se concentre sur la personne du président de la République, sur son échec ou son succès, qui seraient fonction d’une série de variables – état de l’économie, santé sociale, opinion … et « projet de la gauche », bien entendu. Une « condition objective », parmi d’autres ; comme si le sarkozysme était une force naturelle, impérieuse, sur laquelle on ne pourrait avoir de prise que dans une conjonction heureuse de conditions favorables.

Un autre constat est pourtant désormais tout autant monnaie courante au PS et à gauche : l’antisarkozysme ne suffit pas, il faut autre chose, un projet, une vision pour la France, une bataille idéologique, un rapport de force, un clivage gauche-droite. On ne saurait mieux dire. Pour autant, ces efforts verbaux sont-ils suivis d’effets ? On peut en douter ; il suffit de faire un test rapide, demander à un sympathisant de décrire l’orientation générale du PS, ou, question plus simple, une mesure forte portée par le même parti. Mon expérience personnelle en ce domaine est quasi systématique : si mes interlocuteurs reconnaissent sans difficultés le travail d’opposition mené par le parti socialiste, ils peinent beaucoup plus à décrire son positionnement, ou à rendre compte d’un axe marquant de son discours qui ne soit pas négatif – abolir le bouclier fiscal, lutter contre l’élévation de l’âge de la retraite, etc.

Et pourtant, le PS parle, produit, écrit, d’abondance même. Les députés et responsables multiplient les notes à la Fondation Jean Jaurès ou à Terra Nova. Le Laboratoire des Idées produit de copieuses synthèses qui viennent nourrir les tout aussi copieux textes du projet pour 2012, validé tranche par tranche depuis le printemps. Le texte sur « l’égalité réelle », en phase terminale d’élaboration, est un bon exemple : un feu d’artifice consciencieux de mesures en tous genres, depuis le service public de la petite enfance jusqu’au « bouclier rural » (!), en passant par l’allocation autonomie pour les jeunes. Des idées, des propositions, des segments de programme présentés comme sérieux et crédibles. Tel était aussi le contre-projet socialiste sur les retraites : deux pages, dans sa version courte, d’explication, de pédagogie, de subtil équilibre entre retraite à la carte, taxation de la finance, défense des 60 ans et aide à l’emploi des séniors.

Abondance de biens (intellectuels) ne nuit pas ? A voir. Tant que tout le monde est arque-bouté en contre, le patchwork tient, à défaut d’être très lisible. Mais qu’une brebis égarée oublie un instant le « devoir d’unité », et alors la confusion, et le doute, se font jour. C’était le cas sur les retraites, où un billet sur le blog d’un élu du courant Hamon-Emmanuelli a suffi à déclencher une phase de flottement aussi symptomatique que problématique, sur le sens réel du maintien claironné par le PS de la retraite à 60 ans (A taux plein ? Fortement réduite ?). On a ainsi le sentiment que cette profusion d’écrits, de propositions, d’idées, a au moins deux fonctions et effets ; donner une image de sérieux, donc ; mais aussi noyer dans la masse la diversité, pas vraiment résolue, d’un parti qui cherche son identité, après – enfonçons quelques portes ouvertes – la « fin des idéologies », la chute du mur de Berlin et la crise du capitalisme financier.

Encore convient-il de définir la nature de cette diversité. Elle ne correspond plus à des affrontements clairs entre lignes politiques fermes, « sociaux-démocrates » contre « socialistes de gauche », « libéraux » contre « républicains », « productivistes » contre « écologistes », mais à de complexes (et parfois confuses) variations individuelles. Certes, des aspects de ces conflits originels subsistent, ou sont instrumentalisés pour justifier telle posture ou telle candidature à la primaire. Mais sur le fond, les anciennes digues ont assez largement cédé : le « juste-échange » symbolise une sorte de paix des braves autour du protectionnisme ; tout le monde s’est converti à la critique de la mondialisation financiarisée, autrefois apanage des altermondialistes ; la défense des services publics – même dans le texte dirigé par Benoit Hamon – se fait « sans fétichisme » et en affirmant la nécessité de leur « individualisation ». Pour autant, ces compromis mous sont plus le résultat de la dégénérescence des anciennes identités de courant que d’une vraie adhésion positive à un nouvelle ligne générale socialiste ; en conséquence, ils n’ont pas de stabilité, sont peu prégnants dans l’opinion, et génèrent d’innombrables tangages à la moindre occasion – comme sur les retraites.

Une question fondamentale est donc posée : le parti socialiste (et plus largement la social-démocratie) a-t-il encore une identité, autre que son histoire et l’inertie de son puissant appareil d’élus ? Quel est le sens contemporain d’un concept et d’une doctrine nés dans une situation historique, économique, sociale et technologique en vérité fort différente ? Pourra-t-on indéfiniment lui administrer rustines, appendices et autres greenwashing de circonstance, sans réfléchir au sens et à la cohérence de l’ensemble ?

Cette difficulté idéologique globale est aggravée par une organisation partidaire bancale issue du dernier congrès. Le Congrès de Reims, c’est la victoire de la candidate d’une motion minoritaire (et sans identité très marquée), portée par un ensemble hétéroclite de forces avec lesquelles il faut composer à tous les moments de la vie du parti, de même qu’avec les vaincus de l’époque. Ce mode de travail se reflète directement sur les textes des conventions du projet, chacune étant confiée à un des quatre courants issus de Reims, et chacune reproduisant ensuite en son sein ce mode de fonctionnement choral, et la recherche systématique du moyen terme ! Comment s’étonner alors du résultat lui-même complètement rhapsodique : une convention sur le social sous le signe de « l’égalité », une autre sur l’économie louchant du côté du développement vert et de la « croissance autrement », une autre encore sur l’international prenant une posture réaliste … On ne repère aisément ni fil conducteur, ni concept unificateur (le care de Martine Aubry n’est décliné nulle part), ni analyse commune de l’état de la société, ni grand discours structurant sur le futur souhaité par la gauche ; inversement, ces textes ne se présentent pas non plus comme des boîtes à idées, et aucun « remue-méninges » militant n’a précédé leur élaboration, ce qui limite d’autant plus leur appropriation par les adhérents du parti. On renvoie, pour leur genèse, au fait que le contact a été rétabli avec « les intellectuels et les experts » ; lesquels ? Dans quelle perspective, suivant quels critères de sélection ? A force de raccrocher au petit bonheur idées d’experts, mesures d’inspiration politique, et concepts dans l’air du temps, on en arrive même parfois à d’étranges contradictions : ainsi le dernier texte parvient-il, à quelques lignes de distance, à commencer par dénoncer la stigmatisation de la jeunesse, pour ensuite préconiser le service civique obligatoire, qui revient pourtant à sanctionner le manque de civisme des mêmes jeunes !

Tout se passe comme si on misait secrètement sur une martingale, un coup de bluff au dernier moment pour emporter le tout et restituer une identité et une cohérence hésitantes – soit une candidature providentielle, soit l’effondrement de Nicolas Sarkozy et un puissant vote « contre » en faveur du premier parti de l’opposition. En attendant les bien tardives primaires qui pourraient apporter cette solution, il faudra encore, des mois durant, faire avec cette discrète cacophonie, qui participe sans doute à la faible confiance des Français dans la capacité de l’opposition à faire mieux que la droite. Le ou la candidat(e) qui sera ultimement désigné(e) devra ensuite, en quelques mois, rattraper le temps perdu sur ce point, tout en menant campagne face à la droite. 2007, deuxième ?

Romain Pigenel

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6 Comments

  1. Marcel wrote:

    Romain, je partage ta description. Ne serait ce pas la preuve que BHL avait raison et que le PS dit d’Epinay est bien mort ? en fait le putsch de Reims n’a rien changé à l’affaire, on ne peut ressusciter un cadavre.

    Ma conclusion n’est pas aussi pessimiste que la tienne, même si j’aurais préféré aussi des primaires plus précoces.
    Je pense que nous sommes en transition vers un nouveau parti en ligne avec nos institutions plus présidentielles et une société plus ouverte. La transition ne se terminera qu’avec la victoire aux primaires de S Royal (qui est la seule à vouloir mettre le parti en lien avec la société et les citoyens) et avec la victoire aux présidentielles de 2012. Si on perd on 2012, cette transition se prolongera jusqu’aux présidentielles de 2017.

    Le projet de la gauche de gouvernement sera celui de la candidate élue aux primaires et tant qu’on a pas de candidate on n’a pas de projet.

    Pour être optimiste, si c’est vrai que le retard pour identifier la candidate donc le projet est préjudiciable, en même temps le rejet du Sarkozy devrait aider.

    Jeudi, novembre 4, 2010 at 9:53 | Permalink
  2. Romain,
    Excellent texte que je partage, comme souvent, totalement.
    Je participe (avec D&E) à de multiples ateliers de réflexion dans et hors PS (Terra Nova, EE, GPS…)et mon sentiment à propos de la pléthore de “propositions” molles et autres projets inaboutis est certe le manque de cohérence de l’ensemble mais surtout le vide total d’objectifs finaux. Aucun texte ne répond à une question pourtant simple : Dans quel monde voulons-nous vivre ?
    Si on construit un projet à partir de cette approche. même totalement utopique, on a les lignes de forces pour ensuite adapter les mesures politiques, valider les idées, et -restons pragmatiques- construire des scenariis réalistes et réalisables y compris au prix de mesures radicales qui nécessitent du courage politique.
    Ors c’est bien au final ce qui ressort de ton texte : le flou directionnel autorise la dilution de la volonté politique au profit de la sécurité électorale, la modicité des mesures à la marge la tranquilité de la conscience de gauche…
    La SFIO : il est clair que le PS n’est plus que celà. D’autres réfléchissent dans (Larrouturou) et hors (Jorion, Lordon)partis. Entendrons nous leurs voix, quand les militants et les sympathisants s’approprieront-ils les idées neuves, est-ce que le PS peut retrouver une “véritable” identité ? Il y a encore des idées à mouliner !

    Jeudi, novembre 4, 2010 at 17:21 | Permalink
  3. marc44 wrote:

    Je vais me faire, bien volontiers, l’avocat du PS. J’ai lu le document de Benoit Hamon, ainsi que quelques documents périphériques, et je trouve que le résultat n’est pas mauvais du tout. Plus généralement, je trouve l’exercice de cette production de documents très sain, surtout si je nous compare à l’UMP. Je les ai tous bien étudiés, beaucoup de choses m’agacent, surtout parce que mille questions
    sont soulevés et mériteraient débat, des phrases sont parfois ambigues…

    Cependant, je vois peu d’intérêt à insister sur une esthétique de la cohérence globale – du moins, je crains là des propos un peu généraux, mal définis. Au contraire, le document de Benoit propose des choses concrètes. Ca n’est pas une peur de l’abstrait de ma part, mais je pense que le “format” du document doit être ce qu’il est : exposé des motifs, propositions. Ce qui nous importe, ce ne sont pas des envolées lyriques mais, justement, une idée de la législation que nous proposons de faire passer et qui changera la vie des habitants…

    Evidemment, son texte n’est pas en état extraordinaire, il reste des fautes de “frappe” (“d’avantage” vs “davantage” !) et certains pourront ironiser sur ses quelques références bibliographiques. Pour ma part, ça fait 6 mois que je demande que les documents des conventions aient des références bibliographiques, non pour faire savant, mais pour permettre de préciser les paragraphes souvent trop concis.

    La “sécurité électorale” qu’évoque Alain n’est pas négligeable, si elle est bien calculée et ne concerne pas des mesures stupides. Notre but n’est pas de perdre avec la gloire. Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’Alain entend par “des objectifs finaux”. Le bonheur de chacun ? La fraternitude généralisée et la plénitude universelle ? 100% de lecteurs en CE1 ?

    Si les français n’ont guère plus confiance dans le PS que dans l’UMP, est-ce à causer des raisons invoquées dans cette note ? Comme militant de base, je constate souvent que nos propositions concrètes ne sont pas connues. Je fais des “interros surprise”, et les notes sont catastrophiques. Les documents des conventions sont très peu discutés, même dans la presse “élitiste”, qui rapporte plus volontiers potins et tactiques. Ils n’intéressent en fait que trop peu de militants. Je rejoins ici Vincent Peillon : les gens se plaignent mais ne lisent pas les textes. Faut-il qu’on ajoute des images ?

    Jeudi, novembre 4, 2010 at 19:23 | Permalink
  4. marc44 wrote:

    Par ailleurs, le titre de ton post, tel qu’il apparait sur Marianne2.fr dit en gros “l’anti-sarkozysme ne suffit pas”. Ton texte est bien plus subtil et juste que cela, mais quand même, qu’un adhérent PS arrive à mettre un grand titre sur Marianne2 pour dire que le PS n’a aucun projet, c’est savonner la planche à tous les autres militants (ma pomme parmi d’autres) qui essayent tant bien que mal de faire connaître le projet. Tu peux voir avec Marianne2 pour qu’ils modifient ce titre foireux illico ? Merci.

    Jeudi, novembre 4, 2010 at 22:04 | Permalink
  5. Romain P wrote:

    @Marcel : pour reprendre là où tu finis, oui, on peut espérer que le rejet de Sarkozy soit tellement fort dans le pays qu’il empêche sa ré-élection, mais c’est une approche qui ne dit rien de ce que nous ferons une fois au pouvoir. Et gare au contre-coup si nous ne parvenons pas à nous mettre au niveau des attentes des Français ! “L’incident Obama” montre le peu de patience des citoyens : il faudra pouvoir mener de front des réformes suffisamment cohérentes et fortes pour que nous obtenions, disons, dès la deuxième année du mandat des améliorations visibles de l’État du pays. Et ça, ça ne s’improvise pas, et ça demande me semble-t-il un minimum de vision d’ensemble.

    @Alain, entièrement d’accord, quand on a une visée claire, le reste suit. Rien de pire en revanche que tâtonner avec un empilement de mesures au petit bonheur la chance, d’efficience et de portée variables, censées régler au coup par coup des détails ou les pbs de clientèles électorales. Quelle visibilité politique ? Quel sens du collectif et de l’intérêt national ?

    @Marc44 : je ne critique absolument pas le “texte Hamon” en tant que tel, qui est probablement le meilleur des 4 produits jusque ici. En revanche, on est sur un point central à mon avis avec la controverse que tu soulignes entre “esthétique d’ensemble” et propositions précises. Je pense que globalement, et surtout dans une élection ultra personnalisée comme la présidentielle, l’impression globale est plus déterminante que le détail du programme pour la majorité de la population. Qui lit les programmes en entier, effectivement, et j’ajouterai même au sein des militants ? Le discours général, et son adéquation avec celui qui le porte, pèse infiniment plus lourd, surtout dans le contexte médiatique tel qu’il est (dramatisation et pipolisation des débats, peu de temps ou d’espace d’expression pour la discussion sur le fond …). Donc machiavéliquement et stratégiquement, ce que tu appelles l’esthétique est fondamental. Mais par ailleurs – et c’est là que je ne suis pas d’accord avec le terme d’esthétique – avoir une visée globale, comme l’explique Alain, ce n’est pas de l’habillage mais une nécessité, car cela évite la dilution bureaucratique et gestionnaire, et permet le courage politique quand il est nécessaire.

    Samedi, novembre 6, 2010 at 14:38 | Permalink
  6. marc44 wrote:

    Romain,

    oui, je suis d’accord que peu de gens lisent les programmes et donc les mesures précises. Je tracte sur les marchés, je discute à droite à gauche… Mais l’autre conséquence n’est-elle pas que personne n’est capable d’évaluer une “cohérence globale” ? Oui, il faut faire une bonne impression. Mais les “gens de base” cherchent du concrète, pas de la cohérence. Je ne disais pas que la perception/l’esthétique n’importent pas, je parlais de l’ “esthétique de la cohérence”. Autrement dit, on s’en fout d’être cohérent, Sarkozy a pu dire un truc et son contraire, ça n’a pas nuit.
    Mais je suis d’accord qu’il faut quelques messages clés.

    La visée globale, elle n’est pas complètement claire parce que Hamon augmente les impôts et attribue des gros budgets aux services publics, et Mosco/DSK/Hollande disent tous les jours qu’il faut dépenser moins et plus tenir compte de la mondialisation.

    Sur le besoin d’avoir déjà de bons résultats après 2 ans : je suis d’accord. Mais cela s’obtient aussi par des projets bien préparés, dans les détails techniques. L’UMP a foncé avec des projets dont la vision générale était claire, mais les détails de mise en oeuvre étaient mal branlés au possible + pas d’étude l’impact => berezina aux régionales.

    merci pour ton blog, c’est toujours intéressant.

    Samedi, novembre 6, 2010 at 22:17 | Permalink

13 Trackbacks/Pingbacks

  1. Romain Pigenel on Mercredi, novembre 3, 2010 at 23:49

    [Variae] Projet, avec un P comme patchwork http://tinyurl.com/24al8fp

  2. JeandelaXR on Mercredi, novembre 3, 2010 at 23:53

    RT #Romain_Pigenel [Variae] Projet, avec un P comme patchwork http://tinyurl.com/24al8fp

  3. JeandelaXR on Mercredi, novembre 3, 2010 at 23:53

    RT @Romain_Pigenel [Variae] Projet, avec un P comme patchwork http://tinyurl.com/24al8fp

  4. Romain Pigenel on Samedi, novembre 6, 2010 at 11:01

    Le #PS pense-t-il ? http://bit.ly/alD1me

  5. Anna Gueye on Samedi, novembre 6, 2010 at 14:31

    RT @Romain_Pigenel: Le #PS pense-t-il ? http://bit.ly/alD1me

  6. [...] pour une autre gauche du mouvement social “fétichiste des services publics” (voir ce billet sur le blog de Romain [...]

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  9. Jean-Renaud ROY on Mercredi, novembre 17, 2010 at 16:32

    Projet, avec un P comme patchwork http://bit.ly/annPYs

  10. Variae › Royal Flush on Mardi, novembre 30, 2010 at 1:19

    [...] et un PS s’endormant dans un faux rythme et des débats sans issue (calendrier électoral, dispute transformateurs vs. réalistes, nécessité ou non d’attendre l’homme providentiel du [...]

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