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Le président de la République doit-il être désigné par son bulletin de notes ?

L’élection présidentielle telle qu’elle est actuellement conçue a-t-elle un vice de fonctionnement majeur ? C’est le point de vue développé par deux économistes, Michel Balinski et Rida Laraki, dans une note pour Terra Nova. Le papier, produit à l’occasion du 21 avril, présente le raisonnement suivant : le scrutin majoritaire à deux tours peut éliminer dès le premier tour le candidat « recueillant l’assentiment majoritaire des Français », par exemple DSK, désigné comme la « meilleure personnalité politique du moment ». En quoi est-il le meilleur candidat ? Parce que les sondages le donnent gagnant contre tous les autres candidats au second tour, et aussi parce qu’ils le placent en tête des cotes de popularité. Oui mais voilà : la dispersion des voix avec une pluralité de candidatures à gauche risque de le priver de second tour, d’une part ; et d’autre part, si des électeurs non-socialistes (Front de Gauche, Verts …) votent pour lui dès le premier tour en se forçant, dans une logique de « vote utile », ils privent leur candidat de cœur des voix qu’il mérite. Bref, quoi qu’il arrive, le scrutin majoritaire à deux tours est coupable : coupable de priver les petits candidats de voix qui leur sont dues, coupable de potentiellement empêcher le « meilleur candidat » d’accéder au tour d’élection où il pourrait donner toute sa mesure. D’où la proposition présentée dans cette note : le jugement majoritaire, consistant à demander à chaque électeur de noter chaque candidat par une mention sur une échelle de 7 degrés, de « Excellent » à « A rejeter ». Ensuite, on calcule la « mention majoritaire » des candidats (celle qui leur a été le plus souvent accordée, en gros) et on les classe à partir de là. Ce qui permet notamment de dire le bien qu’on pense de plusieurs candidats, de ne pas risquer d’éliminer précocement les gros candidats en donnant son seul suffrage à un « petit » candidat, etc.

On sort de la lecture de ce document un peu interloqué. Oui, le fonctionnement actuel de la présidentielle est discutable. Non, une réflexion méthodologique telle que celle présentée par Terra Nova ne doit pas être écartée d’un revers de main au motif de son caractère iconoclaste et de son côté « professeur Nimbus » : après tout, la bizarrerie ou l’étrangeté d’un processus n’est qu’une question d’habitude, et un pays habitué au jugement majoritaire trouverait probablement notre système actuel absurde. Mais il n’en reste pas moins que cette nouvelle méthode semble poser plus de problèmes que de solutions.

 

Premier problème : le « jugement majoritaire » est complexe, difficilement compréhensible, donc peu transparent pour l’électeur et partant de là, peu démocratique. Il faut une lecture attentive d’un document d’une grosse dizaine de pages pour comprendre ce système, exemples à l’appui. On peut parier que cette très faible lisibilité renforcerait abstention et votes de colère : elle conforterait le sentiment d’une tambouille électorale mitonnée par les partis politiques pour s’arranger entre eux. Pire encore, l’électeur n’a même pas de visibilité sur les effets de son propre choix, sauf à ne donner une « mention » qu’au seul candidat qu’il soutient vraiment : on lui extorque des informations pour désigner le « meilleur candidat » malgré lui, en quelque sorte.

 

Deuxième problème : les auteurs ont raison de considérer que le système actuel donne peu d’informations sur l’opinion des électeurs (que pensent-ils des candidats pour lesquels ils ne votent pas ?), mais ils ont tort de surestimer l’information que ceux-ci ont à donner. Combien d’électeurs opèrent leur choix en soupesant et comparant méthodiquement ce que propose et incarne chaque candidat ? Sauf à croire que par quelque magie l’ensemble du corps électoral va soudain se mettre à étudier scolairement toutes les candidatures qui lui seront proposées, et sera d’une honnêteté totale dans son choix (c’est-à-dire ne « notera » que les candidats qu’il connait réellement), on peut déjà prévoir un « bruit » informationnel énorme dans les résultats – c’est-à-dire que ceux-ci seront faussés par quantité de réponses données au hasard, ou pour des raisons très minces. « Ayant voté pour un candidat, la voix d’un électeur ne révèle absolument rien de ce qu’il pense des autres candidats », nous explique la note : et si ledit électeur n’en pense rien, ou pas grand chose ? Et si un vote n’était pas un sondage ou une interrogation écrite ?

 

Troisième problème : les auteurs peuvent bien se réfugier derrière un argument d’autorité scientiste récurrent (« il a été démontré scientifiquement que le jugement majoritaire est la seule réponse possible à tous les maux », sic), la partie politique de leur raisonnement témoigne d’un manque de rigueur et de réflexion étonnant. Toute leur démonstration part de l’hypothèse d’un « meilleur candidat » ou « candidat plébiscité » pré-existant au vote, qui serait révélé par les sondages, mais pourrait être démenti par le vote lui-même. Du coup il faudrait reconstruire le système de vote pour confirmer ce que disent les sondages. Ce qui est une aberration : en démocratie, le « taux d’approbation » d’un candidat n’est pas une sorte de phénomène naturel qu’il s’agirait de mesurer par différents procédés (vote, jugement majoritaire …) : il est construit par le vote lui-même, et en procède directement. Ce que les auteurs appellent joliment un « biais de vote », le vote utile, n’est ni plus ni moins qu’un choix politique, dont on débat politiquement, et ceux qui font ce choix ne le font pas avec le couteau sous la gorge. Idem pour le vote pour un « petit » candidat. Si Monsieur X, super-candidat donné gagnant à tous les coups au deuxième tour par les sondages, ne réunit pourtant pas la majorité des suffrages dès le premier tour (voire ne se qualifie même pas pour le second), ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur les raisons de ce hiatus, plutôt que bricoler une procédure permettant de retrouver les projections du second tour dès le premier tour ? La légitimité c’est le vote, pas les sondages. Balinski et Laraki commettent une pétition de principe en inversant cet ordre des choses, et aussi une faute logique : être gagnant sous condition (d’accès au second tour, en l’occurrence), ce n’est pas être gagnant tout court ! Une probabilité conditionnelle n’est pas une probabilité “sèche”. Imaginons qu’une étude démontre que si on retire les suffrages des électeurs ayant déjà trompé leur conjoint, Nicolas Dupont-Aignan est élu dès le premier tour président de la République : faut-il l’introniser « candidat majoritaire », et retirer le droit de vote aux électeurs adultérins pour faire éclater cette vérité au grand jour ?

 

Les auteurs se coulent en réalité dans une vision parfaitement dépolitisée de la société, où le choix politique ne serait plus la sélection et l’expression d’une vision pour le pays, d’une idéologie (quel vilain mot !) à laquelle on adhère, mais un soupesage de la « qualité politique » (?) des uns et des autres, tous mis sur le même plan (« je pense beaucoup de bien du PS, un peu des Verts, pas beaucoup de l’UMP, mais encore moins du Nouveau Centre … »). C’est en fait la résurgence, à la mode économétrique, du vieux fantasme républicano-centriste et technocratique du « gouvernement des meilleurs », promouvant une vision non-conflictuelle (« apaisée ») de la politique et écrasant les divergences d’idées sur de simples questions d’évaluation et de classement, préférés au vote, jugé trop peu efficace.

 

Enfin, et à tout prendre, les auteurs de cette note manquent d’audace et de cohérence. Quand ils pointent l’irrationalité de l’élection au suffrage universel du président de la République, ils posent (sans s’en rendre compte ?) plus la question de cette désignation même que celle de ses modalités. On peut mesurer, actuellement plus que jamais, les dégâts causés par le présidentialisme : écrasement du débat sur des questions de personne, crétinisation de la vie politique, sans parler du poids démesuré de l’octroi de tous les pouvoirs à un homme seul sur un seul vote. Et si la fin du mandat sarokzyste, qui aura largement démontré les vices de la « monarchie républicaine », était le parfait moment pour reposer la question d’une république parlementaire ?

 

Romain Pigenel

 

Pour ou contre une modification du scrutin présidentiel, voire une suppression de l’élection du président au suffrage universel ? La question est posée à JegounYann Savidan, Sarkofrance, L’Hérétique, Bah by CC, Des pas perdus, Melclalex, Mon avis t’intéresse, El Camino, Le Coucou, Gabale, Corto, La Pire Racaille, Coralie Delaume, Marc Vasseur, Intox2007 , Romain Blachier et, à tout seigneur tout honneur, La Rénovitude !

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13 Comments

  1. edgar wrote:

    très bon papier.

    Jeudi, avril 28, 2011 at 10:21 | Permalink
  2. C’est triste,j’ai beau avoir lu de fort bons articles sur la proposition de Terra Nova, je ne parviens toujours pas à saisir ce qu’est vraiment le “jugement majoritaire”. Ça me cause à peu près autant que le “référentiel bondissant” des néo-pédagos, ou “l’optimisation de la gouvernance” des néo-tout-court.

    Et pourtant, je fais un effort !
    J’ose à peine imaginer ce qu’en penserait une personne n’ayant pas (ou plus) envie de le faire, cet effort, et éprouvant simplement le sentiment vif et persistant qu’on se paie sa tête. Vous l’avez dit, d’ailleurs, cette idée technocratique et abstruse est une fabrique à vote (pardon, à jugement) contestataire.

    Terra Nova semble juste obsédé par la peur de l’éparpillement des candidatures à gauche, la phobie des “petits candidats”, la trouille du “vote inutile”.

    En effet, plus il y aura de candidats plus il y a de chances qu’il y ait…débat. Alors, il fraudrait proposer, argumenter, convaincre. Peut-être même en utilisant un langage compréhensible par tous. L’horreur, quoi !

    Tiens, tant que j’y suis, ont-il prévu une case de leur quiz pour les gens que leur “moi profond” conduisent parfois à voter blanc ?

    Jeudi, avril 28, 2011 at 11:03 | Permalink
  3. iboux wrote:

    mon dieu que tu es bavard :-) ( façon détournée de supplier pour des billets plus courts, c’est les vacances !

    Jeudi, avril 28, 2011 at 15:13 | Permalink
  4. @Edgar : merci !

    @Coralie : c’est drôle, je me suis aussi fait le rapprochement avec les excès de la novlangue pédago, il y a un même problème dans le rapport à la réalité … Et il faut vraiment être un peu à la masse pour imaginer qu’un système aussi compliqué puisse être adopté par la population !

    @iboux : hélas, on ne peut pas faire tenir des raisonnements un peu précis en 10 lignes … Ce blog est un carnet de réflexions, d’autres font plus dans le billet d’humeur, chacun sa spécificité :-)

    Jeudi, avril 28, 2011 at 17:00 | Permalink
  5. Pullo wrote:

    Le vrai problème, c’est que TOUTE la vie politique française tourne autour de l’élection présidentielle, alors que c’est l’élection nationale la moins adaptée pour un débat sur les projets. Tout ou presque est centré sur les personnes. Les seules élections où les programmes des candidats étaient un enjeu, c’était en 1974 et 1981. L’époque du Programme commun de la gauche, l’époque où Giscard disait que si les dépenses publiques dépassaient 40% du PIB, on était dans le socialisme. L’époque où la droite jouait à se faire peur en imaginant l’Armée Rouge sur les Champs Elysées…

    L’hyperpersonnalisation de l’élection présidentielle est le vrai problème. Si on était dans une vraie république parlementaire comme au Portugal ou en Autriche, où le gouvernement dirige la politique de la nation sous le contrôle des députés élus à la proportionnelle et où le président élu au suffrage universel représente la nation et pas son parti d’origine, le débat initié par Balinski et Terra Nova ne se poserait même pas.

    Petit aparté. J’ai beau être nul en maths, le système de Balinski & co m’a l’air plutôt simple. En quoi est-il peu transparent ?

    Jeudi, avril 28, 2011 at 18:47 | Permalink
  6. nico93 wrote:

    Quel flatteur ce Romain!
    Je vais plancher sur un scrutin barycentrique, calqué sur le modèle des courbes de Bézier, afin de parvenir à une désignation du Président de la République satisfaisante pour les mathématiciens, les opticiens et les adultérins.
    Je suis aussi pour la suppression du scrutin présidentiel comme tout bon socialiste, naturellement.
    Je te fais signe dès que j’ai terminé.

    Jeudi, avril 28, 2011 at 20:58 | Permalink
  7. Pullo wrote:

    J’ajoute quelques précisions à mon précédent commentaire.

    Le problème, dans le cas de la France, ce n’est pas le mode d’élection du président que ce soit au suffrage universel ou pas, à un tour ou deux ou plusieurs, par un classement des candidats façon “bulletin de notes” ou pas. Pas plus que le nombre de candidat ; qu’il y ait cinq, neuf ou douze candidats n’a pas d’importance, du moment que le vainqueur gagne avec une large avance et une bonne participation électorale. Le vrai problème, c’est le fait que l’élection présidentielle est le centre de la vie politique et médiatique du pays. Elle a pris une importance démesurée.

    Regardons autour de nous en Europe. Il y a de nombreuses républiques où le président est élu au suffrage universel en deux tours : Irlande, Portugal, Autriche, Pologne, Finlande, Roumanie, Bulgarie… Dans aucune, on ne fait un pareil psychodrame autour de l’élection présidentielle. Et pour cause, l’élection principale, ce sont les législatives. En France, les élections législatives, depuis l’introduction du quinquennat, sont ravalées au rang d’élections de confirmation de la présidentielle. De plus, les députés sont élus au scrutin majoritaire à deux tours, alors que dans les pays que j’ai cité plus haut, ils le sont à la proportionnelle. Les partis non représentés ou mal représentés au parlement français sont tentés d’utiliser l’élection présidentielle comme une tribune pour leurs idées, et aussi pour se compter. L’élection présidentielle n’est plus seulement la rencontre entre une personne et le pays, elle devient aussi celle des (petits)partis avec le pays. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe à l’heure qu’il est…

    Si on veut éviter des accidents électoraux du type du 21 avril 2002, il faut rompre avec le présidentialisme de la Ve République et faire de la France une vraie république parlementaire avec des députés élus à la proportionnelle (ne serait-ce qu’à moitié). Mais avec le grand nombre de Français qui croient à l’homme ou à la femme providentielle (voir tous les gogos qui croient que Marine Le Pen va tout régler une fois élue), et les politiques médiocres à l’ego surdimensionné qui croient à leur destin (voir Bayrou, qui comme ministre de l’Education nationale ou chef du MODEM, a été nul), on n’est pas sorti de l’auberge…

    Jeudi, avril 28, 2011 at 21:03 | Permalink
  8. Un partageux wrote:

    Roamin, tu aurais pu nous dire qui était le propriétaire du bulletin de notes que tu nous fait l’amitié de nous communiquer…
    J’hésite entre François Hollande et DSK.

    Jeudi, avril 28, 2011 at 23:36 | Permalink
  9. Romain wrote:

    @Nico93 : je te fais confiance pour décapiter le coup d’État permanent. Vive la guillotinitude !

    @Partageux : on lit “un conseil : quittez l’Europe” sous la plume du prof d’anglais, donc je penche plutôt pour Mr FMI :-)

    @Pullo : évidement entièrement d’accord sur le problème du couple présidentialisation-personnalisation, qui pourrit notre démocratie et pousse à des candidatures mensongères et démagogiques. Le problème est double, d’une part l’élection au suff. univ. (qui donne une forte légitimité au président), d’autre part les pouvoirs que lui donnent la constitution. Je ne conçois pas un programme de gauche pour 2012 qui évite cette question fondamentale.

    (quant au manque de transparence, il réside pour moi dans le fait que tu ne contrôles pas vraiment le résultat de ton vote: admettons que tu ne soutiennes pleinement qu’un candidat, mais que tu fasses honnêtement le “job” et donc notes les autres, tu peux contribuer, sans t’en rendre compte, à faire élire un autre candidat … c’est quand même baroque)

    Vendredi, avril 29, 2011 at 12:45 | Permalink
  10. Pullo wrote:

    Romain, je comprends un peu mieux tes réserves concernant l’absence de contrôle de visu des résultats. Il est vrai que par le jeu des “notes”, un autre candidat que le premier choix peut être élu. C’est baroque, c’est vrai, mais il me semble que ça fait partie des risques à assumer avec ce système de vote.

    Sur le couple présidentialisation-personnalisation, la gauche ne pourra pas éviter la question de la réforme institutionnelle. A savoir la réduction des pouvoirs du président, immenses alors qu’il ne rend de comptes à personne ou presque. Pour moi, il ne devrait garder comme pouvoirs que la promulgation des lois, la nomination du Premier ministre et le droit de dissoudre de l’Assemblée. Assez pour ne pas être un figurant. Quant à son élection au suffrage universel, je ne suis pas contre. Et puis, beaucoup de Français verraient dans la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel un recul. Quand on voit le nombre de républiques parlementaires avec un président élu au suffrage universel qui fonctionnent à peu près correctement, difficile de leur donner tort…

    Vendredi, avril 29, 2011 at 15:04 | Permalink
  11. Romain wrote:

    @Pullo : risque à assumer admettons, mais en contrepartie de quel avantage ? Là ça m’échappe.

    “beaucoup de Français verraient dans la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel un recul” c’est ce que tout le monde dit, mais j’en doute. En tout cas je pense que si on doit toucher à cette constitution, c’est maintenant ou jamais, tant Sarkozy a fait la preuve des limites du système.

    Vendredi, avril 29, 2011 at 18:45 | Permalink
  12. Fabien wrote:

    En voyant le titre, je pensais qu’il s’agissait de savoir si l’on pouvait (devait) élire un nul ayant redoublé la seule classe qu’il avait faite dans l’enseignement public. Bon… Comme mon avis n’est pas demandé, je ne le donne pas. ça fera ça de moins à écrire!

    Vendredi, avril 29, 2011 at 20:26 | Permalink
  13. @Fabien : tu ne t’en sortiras pas comme ça :-P

    Vendredi, avril 29, 2011 at 22:12 | Permalink

16 Trackbacks/Pingbacks

  1. Romain Pigenel on Jeudi, avril 28, 2011 at 8:04

    [Variae] Le président de la République doit-il être désigné par son bulletin de notes ? http://tinyurl.com/43hb7n9

  2. jegoun on Jeudi, avril 28, 2011 at 8:16

    Le président de la république désigné par son bulletin de notes http://bit.ly/kBuReA #variae

  3. Louise de Lannoy on Jeudi, avril 28, 2011 at 8:31

    RT @Romain_Pigenel: [Variae] Le président de la République doit-il être désigné par son bulletin de notes ? http://tinyurl.com/43hb7n9

  4. Jean-Renaud ROY on Jeudi, avril 28, 2011 at 8:41

    Mouais, et tu crois en la IVe Rép ? RT @Romain_Pigenel: le PR doit-il être désigné par son bulletin de notes? #variae http://bit.ly/j02gs4

  5. Romain Pigenel on Jeudi, avril 28, 2011 at 14:02

    #TerraNova et le "jugement majoritaire" : la présidentielle est-elle un conseil de classe ? #variae http://bit.ly/j02gs4 #2012

  6. [...] «François Holland drive» est l’histoire stupéfiante et hallucinée d’un responsable politique qui rêve de décrocher le rôle de sa vie. [...]

  7. Polluxe on Vendredi, avril 29, 2011 at 11:24

    +1 >> Variae › Le président de la République doit-il être désigné par son bulletin de notes ? http://bit.ly/kGBdOW

  8. Simon Tripnaux on Samedi, avril 30, 2011 at 5:25

    Le président de la République doit-il être désigné par son bulletin de notes ? http://bit.ly/kStuyG

  9. [...] une analyse très fouillée comme il en a l’habitude, notre confrère Variae pose la question démocratique du moment : « Pour ou contre une modification du scrutin [...]

  10. [...] Romain Pigenel m’a posé la question suivante : « Pour ou contre une modification du scrutin présidentiel, voire une suppression de l’élection du président au suffrage universel ? » [...]

  11. Romain Pigenel on Dimanche, mai 1, 2011 at 18:04

    «Jugement majoritaire»: Terra Nova pour le gouvernement des experts? http://2.xfru.it/OzJpxA et sur #Variae http://bit.ly/j02gs4

  12. [...] faire un travail de terrain de longue haleine auprès de ces populations, semble inconcevable pour Terra Nova ; prenant peut-être le cas des think tanks pour une généralité, le groupe de travail [...]

  13. [...] Terra Nova: ça fait partie des choses qui sont écrites dans mon guide de PHONING. Je n’y peux rien, je dois répéter ce qui est écrit. Et que font vos parents? Ils travaillent? [...]

  14. [...] cette dernière). Après, il faut, me semble-t-il, reconnaître qu’une élection n’est pas une évaluation mathématique et intégrale de l’ensemble des qualités d’un individu, mais un pari fait par l’électeur, [...]

  15. [...] du président au suffrage universel est en effet bâtie sur un mensonge. On la présente comme le plus grand moment de démocratie de [...]

  16. La rénovitude » Blog Archive » Phoning on Mardi, janvier 22, 2013 at 21:59

    [...] Terra Nova: ça fait partie des choses qui sont écrites dans mon guide de PHONING. Je n’y peux rien, je dois répéter ce qui est écrit. Et que font vos parents? Ils travaillent? [...]

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