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Les mots de la politique (5) : Sophia Aram et les « gros cons »

Je vais vous faire une confidence : jusqu’ici, je n’appréciais pas trop Sophia Aram et sa chronique sur Inter. J’avais pourtant commencé à l’écouter avec la plus grande bienveillance, puis m’étais découragé, allez savoir pourquoi – peut-être l’humour gentillet, un peu trop appliqué, peut-être l’antisarkozysme facile et consensuel, peut-être l’impression d’y trouver un certain mimétisme avec le démagogue Guillon, peut-être simplement le ras-le-bol de cette nouvelle figure imposée, l’humoriste-du-matin-ah-qu’il-est-bon-de-rire-un-coup-avant-d’arriver-au-boulot. De l’écoute curieuse de ses premiers billets j’étais passé à une écoute occasionnelle, puis à plus d’écoute du tout.

Et puis je suis tombé mercredi sur la vidéo de sa chronique du jour, relayée par une amie sur son profil Facebook : «Gros cons ? ». Tiens, une diatribe contre le gouvernement ? Eh non : une attaque à la truelle contre les électeurs du Front National. Le ton est plus grave, moins assuré que d’habitude ; la comique en est visiblement consciente, elle transgresse, et à plus d’un titre. Déjà, qu’un humoriste agresse de possibles auditeurs, à l’inverse du poujadisme sympa habituel dans la profession, ce n’est pas rien ; mais qu’elle s’en prenne, pire, à des électeurs ! « J’ai retenu, nous explique-t-elle, une chose sur laquelle tout le monde est d’accord : il faudrait arrêter de culpabiliser les personnes qui votent pour le FN, cesser le genre de raccourci qui pense que c’est des gros cons » ; ce serait « des gens malheureux, ils sont tristes, ils n’ont pas les idées claires, donc ils votent Le Pen pour exprimer leur chagrin », ou leur peur, ou leur colère. Basta : s’appuyant sur l’enregistrement d’un beau dérapage raciste d’un électeur du Front, la chroniqueuse d’Inter tranche : il n’y a malgré tout pas tant de différences que ça entre ces Français et des « gros cons ».

Quelques minutes de perplexité, puis une certitude se fait peu à peu : Sophia Aram vient enfin, pour moi, de gagner ses galons de comique politique.

Reprenons. Aram voit juste sur son postulat de départ : depuis quelque temps – et l’envolée des sondages et des votes pour le Front favorisent cela – l’évocation de l’électorat du FN se fait sur le double mode de la compassion et de la mauvaise conscience, à droite comme à gauche. A droite, on reconnaît plus ou moins clairement que l’échec de Sarkozy sur ses promesses, sur l’économie, le social, la sécurité mais aussi l’immigration, nourrit une rancœur et une désaffection d’électeurs qui s’en vont, en conséquence, voter FN. A gauche, on se tord les mains en évoquant en une triste litanie la France qui souffre, les exclus, les ouvriers dont Jospin avait oublié de parler et qui seraient victimes du mépris, voire de la prolophobie, des vilains bobos urbains. Quelle que soit l’explication retenue, le résultat est le même ; on se lamente (sans sembler en tirer vraiment de conclusions opérationnelles, mais c’est un autre problème) sur les catégories populaires qui se détournent des partis de gouvernement, du système « libre-échangiste » et prédateur, pour se « réfugier » dans le vote frontiste, protecteur et social.

L’électeur FN devient donc une victime. On a mis du temps à intégrer qu’il n’écoutait pas forcément des chants de la Wehrmacht au petit déjeuner ; passant, comme de coutume, d’un extrême à l’autre, on considère désormais son vote comme un grand cri qui vient de l’intérieur. Que ce cri se reporte sur le FN et pas, par exemple, sur l’abstention ou sur des partis proposant eux aussi la rupture avec le système libéral, comme le Front de Gauche/Parti de Gauche, ne semble plus interroger personne. C’est un fait : il serait normal que les classes populaires se détournent de la gauche pour aller, directement, au FN. Un responsable du MRC nous explique ainsi doctement dans une récente tribune, sorte de best-of de la littérature du genre, que les « élites de gauche mondialisées » stigmatisent « les passions populaires » (sic) et ont abandonné « le logiciel socialiste » pour « l’idéologie antiraciste », bref, préfèrent le basané à l’ouvrier, empêtrées qu’elles sont dans leur « décomposition ».

Curieusement, ce type de discours ressemble énormément à celui qu’il dénonce et prétend remplacer, c’est-à-dire l’antiracisme élevé au rang d’absolu, sur fond de fascination gauchiste pour les « quartiers sensibles » et les jeunes issus de l’immigration. Souvenez-vous : il n’y a pas si longtemps, aborder le sujet de la sécurité dans ces quartiers était tabou à gauche ; des épigones bourdieusiens venaient expliquer que les émeutes urbaines, la délinquance, les communautarismes ethniques en voie de développement étaient eux aussi des grands cris de désespoir, en réaction aux discriminations ambiantes, et qu’oser nuancer ce jugement relevait de la droitisation avérée, voire du racisme latent. Aujourd’hui les mouches changent d’âne : la victime n’est plus le Noir ou l’Arabe urbain, mais le prolo périurbain ; les actes de l’un comme de l’autre devraient être considérés avec la plus grande commisération, et avec la certitude qu’ils sont avant tout la résultante fatale de déterminants sociologiques d’airain que l’on ne saurait juger. Mouloud brûlait les voitures à cause des brimades de Dupont-la-Joie, maintenant Dupont-la-Joie vote FN à cause de Mouloud, fayot qui accapare trop la bienveillance des bobos du centre-ville. Les victimes changent, le discours, victimaire, reste.

Ces deux approches sont comme les deux faces d’une même pièce. Elles ont en commun la simplification abusive des problèmes, via le double prisme de la mauvaise conscience légèrement fascinée de ceux qui les énoncent, et surtout de la déresponsabilisation de ceux dont elles parlent. Le jeune sombrant dans la délinquance, l’électeur FN sont comme de grands malades au chevet desquels vont se pencher sociologues et sondeurs, en accumulant tant et si bien les explications (macro)structurelles que tout devient la faute de l’extérieur, et qu’aucune de leurs options ne peut vraiment leur être reprochée. Leur part de responsabilité individuelle, et l’idée qu’on puisse juger éthiquement de leurs motivations, tendent à être poussées de côté. Au bout du compte, dire que l’électeur lepéniste est, peut-être quand même dans certains cas, mû par ce qu’il convient d’appeler de la xénophobie – qu’il faudrait combattre – devient suspect ; aussi suspect que l’était le fait d’émettre certaines réserves sur le caractère totalement contraint d’actes délictueux, et de condamner ceux-ci.

Étrange débat politique que l’actuel, qui se change en compétition de victimes, sur le sort desquelles on se lamente, sans non plus prendre de mesures réellement effectives pour le changer. Au passage, on fait d’ailleurs le jeu de ceux que l’on est censé combattre : car si c’est bien pour « nous » punir que « le peuple » vote plus volontiers à l’extrême-droite, n’est-ce pas un peu parce que celle-ci est globalement dans le vrai, et nous vraiment dans l’erreur ? Il faudrait donc mettre beaucoup d’eau dans le vin de nos valeurs, même cardinales, en avoir honte, et par exemple ne plus se réclamer de l’antiracisme, mais dénigrer l’idéologie antiraciste, avec une moue consternée. Pour le coup, il n’y a pas plus direct accélérateur de la “ décomposition ” des élites, du débat politique, et des repères idéologiques, tous tirés à hue et à dia par des injonctions contradictoires et des triangulations à en perdre la tête.

Dans ce contexte confus, la sortie de Sophia Aram – oui maladroite, oui à ne pas mettre dans la bouche d’un candidat à la présidentielle, oui à ne pas prendre comme seul viatique politique – m’a semblé d’une fraîcheur bienvenue, comme un salutaire retour au réel dans sa simplicité. Comme la célèbre gifle de Bayrou au gamin de cité qui lui faisait les poches, comme les coups de Baudelaire contre son mendiant, elle refait soudain de celui qui reçoit l’attaque un individu à part entière, tenu pour responsable de ses actes. Ni monstre nazi, ni ravi de la crèche, l’électeur de Le Pen est une personne majeure, à laquelle on peut reprocher de céder à la connerie du vote pour un parti qui n’a jamais rien prouvé, si ce n’est son incurie gestionnaire. Avec qui on peut parler, s’engueuler, sans prendre d’excessives pincettes. En les traitant de gros cons (pas de fascistes, la nuance est de taille), Sophia Aram refait de ces Français des adultes que l’on a le droit de traiter comme des semblables. Ni pleurnicherie ouvriériste, ni diabolisation. Chiche ?

Romain Pigenel

Les autres Mots de la politique, c’est ici.

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11 Comments

  1. MHPA wrote:

    Bravo Romain, très belle démonstration, je suis entièrement d’accord.
    Entendre gémir constamment sur le sort de ces gens “qu’on a abandonnés”, qui “souffrent”, et qui sont” restés sur le bord du chemin”, me semble du plus bel effet faux-cul politique, dans un larmoyant calcul pour chercher à ramener à soi.
    Beaucoup de gens morflent, en ce monde, et tout le monde ne va pas voter FN pour autant, c’est une espèce de compassion qu’on adresserait à un enfant, ce qui veut dire beaucoup sur la sorte de rapport “parental et déresponsabilisant” avec ces personnes.
    Là ou “gros con” rétablit une proximité et une égalité.
    Bien vu.

    Vendredi, mars 25, 2011 at 10:20 | Permalink
  2. Merci ! En effet, c’est bien sûr subjectif, mais je ne sens pas le “gros con” comme une insulte mortelle, c’est presque un qualificatif sympathique, qui n’implique pas un jugement définitif sur la personne à qui on l’applique.

    Vendredi, mars 25, 2011 at 14:59 | Permalink
  3. El Fredo wrote:

    Enfin un peu de profondeur dans ce monde bineuronal. Ton analyse me fait penser à tous ces éditocrates-briseurs-de-tabous qui occupent les médias 6 jours sur 7 pour se plaindre qu’on les empêche de s’exprimer, et qui dénoncent sans relâche la dictature bien-pensiste et le terrorisme intellectuel du discours dominant, sans réaliser qu’en réalité ils en sont eux-même les porte-parole, à en juger par l’omniprésence du discours réac revendiqué. Pour s’en convaincre il suffit de chronométrer le temps qu’il faut pour se faire traiter de bobo-gauchiste-bisounours-bien-pensant-germanopratin dès qu’on aura l’audace d’exprimer la moindre opinion de gauche ou la moindre marque de compassion ou d’empathie.

    En réalité qualifier de “gros cons” les électeurs du FN est un réel acte de transgression dans l’époque actuelle, et il est amusant de voir à quel point tous les thuriféraires d’Eric Zemmour, si prompts à nous réciter du Voltaire à la moindre occasion dès lors que la pensée exprimée s’inscrit dans l’air (nauséabond) du temps, sauter à pieds joints sur Sophia Aram pour des propos qu’on aurait jugé banals dans les années 80 (époque bénie de la liberté de ton).

    Vendredi, mars 25, 2011 at 17:19 | Permalink
  4. Je suis complètement d’accord avec toi, la “pensée unique”, si tant est qu’elle existe, a insidieusement viré de bord : Zemmour a aujourd’hui plus de poids et d’exposition que les gens qu’ils dénoncent. Vieille méthode consistant à se dire minoritaire et persécuté pour en fait saturer tout l’espace …

    Vendredi, mars 25, 2011 at 18:41 | Permalink
  5. Riz Sauvage wrote:

    Merci pour ce très bon texte.

    Dimanche, mars 27, 2011 at 23:29 | Permalink
  6. Aminhu wrote:

    Une erreur toutefois, sur l’antiracisme et les gauchistes. L’antiracisme compassionnel façon SOS a été effectivement la seule réponse accordée par le PS à la question de la ségrégation raciale, avec le très méprisant et paternaliste slogan “touche pas à mon pote”. En revanche, côté gauchistes, durant la même période la priorité a toujours été celle de l’auto-organisation des discriminés (et non la substitution SOS), dans la lignée des marches “pour l’égalité des droits”.

    Quant au communautaurisme ethnique… le trombinoscope de de l’Assemblée nationale offre une très belle et très juste représentation du communautarisme écrasant : blanc, masculin, quinquagénaire et fortuné.

    Lundi, mars 28, 2011 at 0:25 | Permalink
  7. S. Schifflers wrote:

    Bravo pour votre article. Deux commentaires:

    1. Je vous rappelle que l’équilibre entre responsabilité individuelle et solidarité est LA différence fondamentale entre la gauche (pro – “solidarité”) et la droite (pro – “responsabilité individuelle”). Je lis donc votre article comme un plaidoyer assez convaincant contre la gauche française, qui est allée trop loin dans la “solidarité” et néglige totalement la “responsabilité individuelle” (cf le Care, cher à Martine Aubry). Il serait intéressant d’identifier les causes de cette dérive “déresponsabilisante” au sein du PS: électoralisme démagogique? idéalisme naïf? sentiment quasi-christique de devoir porter les péchés du monde?

    2. Je pense que la “connerie individuelle”, si elle joue certainement rôle, reste une explication assez floue du vote FN. La connerie prend beaucoup de formes. Le racisme et la xébnophobie (forme novice de la connerie) forment probablement un “coeur” restreint de l’électorat FN. Cette partie du vote doit être très stable, et n’explique pas les fluctuations que l’on observe. Voter FN relève pour certains d’une forme bien franchouillarde d’incivisme (une autre forme de connerie): non seulement les conséquences de nos actions sur la société sont sans importance, mais en plus on aime “faire chier son monde”. Voter FN, pour certain, c’est un peu comme passer au feu vert coûte que coûte, même dans un bouchon, quitte à rester coincé au milieu du carrefour et bloquer toute la circulation de la voie qu’on croise.

    Peut-être que le mode de scrutin en France favorise ce type de comportement, puisque de toute façon voter FN ne résulte quasiment jamais dans l’élection d’un politicien FN. Il faut sans doute souhaiter que le FN remporte un jour une élection importante, afin que son incompétence soit pleinement exposée. (Les gens ont sans doute oublié Toulon).

    Lundi, mars 28, 2011 at 16:05 | Permalink
  8. @Riz Sauvage : merci !

    @Aminhu : “côté gauchistes, durant la même période la priorité a toujours été celle de l’auto-organisation des discriminés (et non la substitution SOS), dans la lignée des marches “pour l’égalité des droits”.” ah oui, probablement … et avec quel succès ! :-)

    @S. Schifflers : (1) vous allez assez vite en besogne, car le discours déresponsabilisant est autant le fait de la droite que de la gauche sur le FN (2) je ne dis pas que la connerie est un concept satisfaisant pour expliquer le vote FN, et je ne crois pas non plus que ce soit ce que dit Aram. C’est plutôt à mes yeux un bon moyen de couper court à une attitude (d’excuse permanente, etc.). Après l’analyse du vote FN et des réponses à y apporter reste à faire, et j’ai déjà eu l’occasion de donner quelques éléments personnels à ce sujet sur ce blog.

    Lundi, mars 28, 2011 at 23:34 | Permalink
  9. TropLibre wrote:

    Sur le report de voix des électeurs de gauche en faveur du FN au second tour descantonales, lire l’article de David Valence sur le blog de la Fondation pour l’innovation politique:
    http://www.trop-libre.fr/paradoxa/france-de-gauche-vote-a-l-extreme-droite

    Vendredi, avril 1, 2011 at 14:52 | Permalink
  10. Baudry wrote:

    Que de jugements de valeur, que de leçons données, que de circonvolutions pour expliquer que “gros cons” n’est pas une insulte, que de partie prit, que de méchanceté, que de basses. Voilà ce que m’inspire cette vidéo et certains commentaires. Mais posons nous la question à chacun d’entre nous pq un parti comme le FN monte et pq aucun de nos politiques n’enraye cette poussée hormis par des commentaires aussi stériles que blessants mais qui au fond cristallise plutôt que n’apporte de solution. Madame Aram ne prend la problème par le bont bout, mais ce n’est pas non plus de son ressort.

    Mercredi, avril 25, 2012 at 7:07 | Permalink
  11. Renaud wrote:

    Entre être un gros con de FN et un immense connard de gaucho, mon cœur balance…
    L’insulte est tellement facile, l’analyse fine beaucoup moins, ça se voit…

    Mercredi, avril 25, 2012 at 9:12 | Permalink

16 Trackbacks/Pingbacks

  1. Romain Pigenel on Jeudi, mars 24, 2011 at 23:17

    [Variae] Les mots de la politique (5) : Sophia Aram et les « gros cons » http://tinyurl.com/4z74dew

  2. Romain Pigenel on Jeudi, mars 24, 2011 at 23:49

    @NadABOMANGOLI mets le lien en tinyurl : http://tinyurl.com/6cmjsod
    il doit marcher

  3. MI Pichn on Vendredi, mars 25, 2011 at 8:15

    #FF @Romain_Pigenel pour ce billet http://bit.ly/dQgash

  4. Romain Pigenel on Vendredi, mars 25, 2011 at 8:56

    Peut-on traiter les électeurs #FN de gros #cons ? En défense de @SophiaAram http://bit.ly/fT4gW8 #f_inter #variae

  5. jegoun on Vendredi, mars 25, 2011 at 8:56

    RT @Romain_Pigenel: Peut-on traiter les électeurs #FN de gros #cons ? En défense de @SophiaAram http://bit.ly/fT4gW8 #f_inter #variae

  6. Vogelsong on Vendredi, mars 25, 2011 at 8:58

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  7. Môsieur J. on Vendredi, mars 25, 2011 at 12:10

    RT @BlogAgency: Les mots de la politique (5) : Sophia Aram et les « gros cons » http://bit.ly/fklNN7

  8. Romain Pigenel on Vendredi, mars 25, 2011 at 14:51

    RT @Encore_PG: Les vrais bobo lisent @Romain_Pigenel et ont la classe ! #moilepremier http://bit.ly/hS8apS

  9. La rénovitude » Blog Archive » Cauchemar on Dimanche, mars 27, 2011 at 16:46

    [...] nuit. Les noms des bâtiments aussi. Totalement désemparé, j’ai dû demander mon chemin à un aimable Seynois qui s’est  empressé de me venir en aide sitôt que je lui eusse présenté ma carte délivrée [...]

  10. [...] représentent « la dynamique », alors que l’ouvrier est dans « le repli » contre « les immigrés, les assistés, la perte des valeurs morales [lesquelles ?] et les désordres de la société [...]

  11. Romain Pigenel on Mercredi, janvier 4, 2012 at 8:25

    @rimbus @Mipmip @SophiaAram attends j'avais fait le job à l'époque http://t.co/Kbv7tbOG ;-)

  12. rimbus on Mercredi, janvier 4, 2012 at 11:29

    @Romain_Pigenel @Mipmip exact je me souviens de ce billet sur @SophiaAram (bon billet) http://t.co/Odt3lZX5

  13. [...] Les mots de la politique (5) : Sophia Aram et les « gros cons » [...]

  14. Romain Pigenel on Mardi, avril 24, 2012 at 20:30

    Le vote FN n’est pas excusable http://t.co/bmNM17vW via @custinda cf l'affaire Sophia Aram http://t.co/Kbv7tbOG

  15. Custin d'Astrée on Mardi, avril 24, 2012 at 20:52

    Ce billet de @Romain_Pigenel illustre parfaitement ce que j'ai voulu exprimer dans le mien http://t.co/5DtZaqQL

  16. Romain Pigenel on Mardi, avril 24, 2012 at 20:59

    Ce billet de @Romain_Pigenel illustre parfaitement ce que j'ai voulu exprimer dans le mien http://t.co/5DtZaqQL

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