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Les rites de la politique (3) : la candidature pourquoipasmoi

Alors que 2012 et l’élection présidentielle approchent à grands pas, le rythme politique s’accélère et les candidatures s’amoncèlent. Variae, blog privé, n’en défend pas moins une certaine idée du service public d’information et d’indignation, et se fait donc un point d’honneur à ne pas laisser ses lecteurs dans le flou, le doute ou l’incompréhension face à ce maelström politico-médiatique. Mettre un peu d’ordre et de typologie parmi les candidatures est déjà une façon d’y voir plus clair ; après avoir envisagé il y a quelques semaines la catégorie des candidats appelés à se présenter à la demande générale et pressante de leurs pairs, je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur un genre de candidature plus modeste, mais non moins légitime : les candidats pourquoipasmoi.

Le candidat pourquoipasmoi est un individu public, on ne peut le nier ; disons qu’un nombre non négligeable de ses concitoyens a le sentiment de l’avoir déjà vu à la télévision débattre face à Zemmour ou Taddéi, ou lu dans le NouvelObs ; ou se souvient, s’il est déjà d’un certain âge, d’une période plus faste où il était franchement plus connu (il pouvait alors prétendre à être candidat tout court). Parfois, il faut éclaircir quelques ambiguïtés sur son nom ou sa fonction : non, Patrick Lozès ne se prénomme pas Stéphane et n’est pas patron d’un célèbre institut de sondages, non, Jean-Pierre Chevènement n’est pas le président d’honneur du PRG, ni même du PS. Pourquoipasmoi, justement, a une fonction et un petit pécule politique sur lequel il entend bien faire prospérer sa candidature : l’un dit représenter les noirs et « veut faire entendre la voix des “minorités”, des “non représentés”, des “invisibles” » ; l’autre, incarnant une certaine idée de la République, fustige le « pacte de compétitivité » et réclame d’autres perspectives que « l’Europe et l’euro ». Un de leurs glorieux prédécesseurs, Hervé Morin, entendait de même « défendre le projet centriste » à la présidentielle. Pour simplifier, disons que pourquoipasmoi appartient à la grande famille des candidats de niche ; mais que sa principale difficulté, ajouteront les mauvaises langues, consiste à en sortir, de la niche.

 

Oh, ne croyez pas que pourquoipasmoi y aille de gaieté de cœur, la fleur au fusil, l’égo en bandoulière, à la présidentielle. Très peu pour lui, même. Il aurait largement préféré regarder le match depuis la touche ou les gradins, hocher la tête avec approbation quand ses idées étaient défendues, verser une petite mais digne larme le jour de la victoire de celles-ci, s’en aller anonyme, dans la foule, fêter quelque Bastille ou Stade Charléty. Oui mais voilà : pourquoipasmoi est un homme de devoir et de conviction. Alors que les candidats-superstars sont appelés par leur famille politique à se présenter, lui est appelé par la situation. D’abord il a regardé les autres candidats : qu’ont-ils de plus que lui, finalement ? « Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console » (disait le grand Moscovici, pourquoipasmoi reconverti, depuis, en soutien de candidat-superstar). Puis il a pris la mesure du non-respect de ses idées. Que propose-t-on pour les minorités, hein ? Pas grand chose selon Lozès, qui se présente à cause de « l’apathie” d’une gauche le plus souvent tétanisée par les procès en laxisme et “droit de l’hommisme” qu’on lui intente ». Et si Jean-Pierre Chevènement se présente « pour faire bouger les lignes », c’est qu’il avait beau les scruter durant de longues heures, elles ne changeaient pas d’un iota, les lignes. Qu’on se le dise : pourquoipasmoi n’est pas le banal candidat d’une idée : il est une idée devenue candidate.

 

Inutile de le cacher, il y a une controverse scientifique sur la trajectoire politique de pourquoipasmoi (appelons-le PQPM, pour simplifier), une fois le moment de la déclaration de candidature passé. Certains experts défendent la thèse audacieuse selon laquelle PQPM ne serait qu’une variante d’un autre type de candidat, le retenezmoioujefaisunmalheur (RMOJFUM). RMOJFUM est une canaille bien connue des politistes, un gredin qui fait mine de déposer une candidature, potentiellement gênante pour les autres candidats, mais ne l’utilise en réalité que comme une sorte de menace pour obtenir quelque chose : promesse, poste, statut quelconque dans la campagne d’un candidat-superstar, exposition médiatique. RMOJFUM se dévoile en général dans les tout derniers mois avant le scrutin, où, par souci de responsabilité, et après avoir obtenu gain de cause, il se retire de la course. Néanmoins, soyons clairs, l’immense majorité des gens compétents en la matière refusent d’assimiler PQPM à RMOJFUM. Oui, PQPM pourrait éventuellement envisager de suspendre sa candidature, si les conditions politiques et idéologiques étaient réunies. Mais on en est loin. Qu’on ne lui parle pas de 21 avril, à PQPM : il n’est pas « irresponsable », il ne cache pas « laisser une porte ouverte ». Mais il en a plus qu’assez des fausses « promesses ». Et puis, vous dirait Jean-Pierre Chevènement, « les forces principales, le PS et l’UMP », feraient bien de s’interroger sur « leurs responsabilités » dans ce 21 avril. Eh oui.

 

Laissons le mot de la fin à PQPM : « Ma détermination est totale ».

 

Romain Pigenel

 

Les autres rites de la politique sont détaillés ici.

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19 Comments

  1. nap wrote:

    Bonjour,
    Donc si je comprends bien, les candidats pourquoi pas moi, ce sont tous les candidats sauf celui du PS, de l’UMP et du FN ?
    On se demande pourquoi on fait une élection présidentielle, on a qu’à tirer à la courtepaille entre ces trois là (sachant que si le FN reste en Finale il est automatiquement battu, c’est la règle du jeu qui est comme ça). Ce sera plus simple…
    m’enfin,
    @+
    PS : à force de railler toutes les candidatures autres que celle de l’establishment UMPSFN on va avoir des bateaux à l’Elysée dans pas longtemps, les gens se désintéressant alors totalement d’une vraie/fausse élection décidée d’avance… m’enfin…

    Jeudi, mai 5, 2011 at 15:18 | Permalink
  2. @nap : j’ai pris deux exemples piochés dans l’actualité, je suis sûr que vous pouvez en trouver d’autres au PS ou à droite :-)

    Jeudi, mai 5, 2011 at 16:40 | Permalink
  3. edgar wrote:

    problème de logique : si un PQPM vrée un risque de 21 avril c’est 1. que le PQPM n’est pas si insignifiant que cela 2. Que le candidat sérieux est peut être plus proche du PQPM qu’il ne le croit…
    Ce n’est pas aux PQPM de se retirer, c’est au candidat sérieux d’avoir/asseoir une crédibilité…

    Jeudi, mai 5, 2011 at 21:01 | Permalink
  4. @edgar : c’est logiquement vrai, mais politiquement discutable avec un FN à 20% ;-)

    Jeudi, mai 5, 2011 at 22:29 | Permalink
  5. edgar wrote:

    le FN que le Monde invite à chatter avec ses lecteurs régulièrement ? il est dangereux ?

    Vendredi, mai 6, 2011 at 0:11 | Permalink
  6. nap wrote:

    Bonjour,
    Je serais plutôt d’accord avec Edgar… les “petits” calculs de pourcentage en plus en moins, c’est de la cuisine politicienne.
    Alors que si un candidat a une vraie ambition et permet un “déclic” dans l’opinion publique, il peut convaincre. L’exemple de Bayrou en 2007 est frappant, l’exemple d’europe écologie aux européennes est frappant aussi.
    Il faut donc que le candidat que vous souhaitez envoyer au deuxième tour non seulement s’appuie sur une base forte mais soit également en capacité d’attirer à lui de nombreux électeurs qui ne votent pas forcément pour son parti. Le vivier des abstentionnistes est grand ! A celui qui veut gagner de savoir y puiser…
    m’enfin,
    @+

    Vendredi, mai 6, 2011 at 9:13 | Permalink
  7. Je te trouve assez avare en mots linkés, par exemple sur “RMOJFUM” tu aurais pu renvoyer le lecteur à : http://www.lepost.fr/article/2011/04/15/2467077_l-intox-villepin-borloo-les-candidats-retenez-moi-ou-je-fais-un-malheur.html

    Vendredi, mai 6, 2011 at 11:38 | Permalink
  8. @Edgar : je vous laisse en juger …

    @Nap : cela étant, il n’y a pas un seul exemple dans l’histoire récente de candidat de ce type qui remporte l’élection. Voir les cas Bayrou 2007 et Chevènement 2002, justement.

    @antenne : oui bien vu, mais je n’ai pas tout le répertoire de l’ami BRP en tête :-)

    Vendredi, mai 6, 2011 at 13:34 | Permalink
  9. MHPA wrote:

    J’ai trouvé le candidat idéal mixant PQPM et RMOJFUM.
    Bernard Ménez, parce que regroupant les déçus et faisant converger la moulinette des idées dans l’entonnoir de la déliquescence, est donc potentiellement favori aux présidentielles.
    Qu’on se le dise.

    Vendredi, mai 6, 2011 at 14:34 | Permalink
  10. edgar wrote:

    pour moi il est dangereux. il est même d’autant plus dangereux que la presse mainstream est tentée de jouer avec le feu en mettant le FN en avant pour in fine crier au loup quand celui-ci sera au deuxième tour.
    et je n’ai pas entendu le PS protester quand le monde a laissé passer une tribune de marine anti-immigration, suivie d’un tchat avec les lecteurs.
    alors après ça devient de plus en plus dur de crier au danger absolu quand on a contribué à faire croître ledit danger.
    et en aucun cas le danger FN ne peut servir à un parti sérieux pour se défausser de l’obligation d’avoir un programme à la fois crédible et clivant.

    Vendredi, mai 6, 2011 at 16:30 | Permalink
  11. Ma tante est sa cousine. Véridique. Tout ça pour dire que j’aurai des places pour vous dans le staff de campagne (premier arrivé, premier servi).

    Vendredi, mai 6, 2011 at 16:42 | Permalink
  12. Lucas wrote:

    Salut Romain.
    J’ai été assez désolé de lire sous ta plume un tel exemple d’arrogance et d’autisme typiques de la nomenklatura socialiste actuelle (je sais qu’on se comprend). Même si je pense que Chevènement, pour d’autres raisons, ne devrait pas être candidat (fondamentalement, même si je continue à penser qu’il a raison sur un grand nombre de sujets, il n’a plus de marge de manoeuvre – si ce n’est écrire de bons livres, ce qu’il fait très bien, et ce qui est autrement plus honorable que de faire le guignol sur un plateau TV en faisant semblant de s’intéresser aux questions débiles d’un journaliste politique à la ramasse), on lui doit un minimum de respect (c’est quand même l’un des glorieux fondateurs du Parti dont tu es membre), ainsi qu’à son corpus idéologique, bien plus solide que celui de Ségolène par exemple… Nap a raison : que serait une élection présidentielle si seuls les candidats au préalable adoubés par les médias (blogs compris !) – donc ceux de l’UMP, du FN et du PS, et au sein de ce dernier, l’unique Messie du FMI – avaient le droit de se présenter ?! Avec un tel raisonnement, on favorise l’abstentionnisme, peut-être même le FN. Et puis, le candidat (ou le Président) de gauche de droit divin, à la Jospin, ça va 5 minutes ! Je suis désolé, mais le candidat du PS n’est pas forcément un cadeau des dieux, il faudrait voir à ce que les chevilles des socialistes ne gonflent tout de même pas trop… (C’est sûr qu’une élection sans adversaire, ce serait pain béni pour le PS…) Ou bien, comme l’ont très justement fait remarquer Hollande et Fabius, le PS risque de faire réélire Sarko en 2012…
    Pour éviter un tel cas de figure, le PS doit :
    1. respecter et mieux traiter ses alliés (ce qui éviterait certainement que leur viennent des ambitions présidentielles – légitimes, vu la situation) ;
    2. créer les conditions du rassemblement à gauche, ce que savait faire Mitterrand en son temps ;
    3. cesser d’amuser la galerie ;
    4. être vraiment démocratique dans son fonctionnement interne.
    Bref, le PS doit cesser d’être un parti paternaliste et autiste, autrement dit cesser d’être l’UMP. En tant que membre du PS, ça me fait mal de constater que sur tous les points évoqués plus haut, le PS se comporte exactement comme l’UMP (aidé en cela par un certain nombre de médias – blogs compris – adeptes de la pensée unique).
    Pour mémoire :
    1. en 2002 et en 2007, Jospin et Royal ont perdu tous seuls comme des grands, parce qu’ils étaient mauvais et que le PS n’a pas su être à la hauteur de l’événement ;
    2. l’argument du “vote utile” est profondément antidémocratique, mais au contraire oligarchique, voire “aristocratique” (seuls certains candidats seraient “utiles” et mériteraient le vote des citoyens – au nom de quoi ? qui le décide ?) : en réalité, c’est un pur et simple chantage fait aux “petits” candidats et aux électeurs ;
    3. finalement – ruse de la raison et de l’histoire – le 21 avril 2002 aura été, à long terme, une bénédiction pour le PS : il n’a même plus besoin de réfléchir, de se réformer et de proposer une pensée de la France et du monde, il lui suffit désormais d’agiter l’argument du “vote utile” et faire peur avec le pseudo spectre du 21 avril !
    Et ces “salauds de pauvres” qui ne savent pas voter…
    Bref, c’est la gauche d’Ancien Régime.

    Amitiés quand même,

    Lucas

    Samedi, mai 7, 2011 at 14:51 | Permalink
  13. Lucas wrote:

    Une coda à mon commentaire précédent (je ne suis pas obsessionnel, mais le mépris et la morgue qui transparaissaient dans ton texte, Romain, m’ont réellement choqué) – et toujours dans la série “dégonflons les baudruches” :
    1. les socialistes doivent se mettre une bonne fois pour toutes dans la tête que ne pas voter pour eux, quand on est de gauche (ou pas, d’ailleurs), n’est pas un crime de lèse-majesté (cf. Jospin en 2002) ;
    2. je ne vois en quoi Chevènement (ou un autre – mais ta cible est ici Chevènement – Rozès compte pour des prunes dans ta “démonstration”) serait moins légitime que :
    a) DSK, aujourd’hui complètement déconnecté de la France et des Français, et que l’on supplie de venir nous sauver depuis l’extérieur (il vient “d’ailleurs”), tel un homme providentiel : bref, le nouveau Jésus (ou E.T. !) ;
    b) Aubry, dont la seule légitimité est d’être à la tête du PS, et dont on sait très bien (même si on ne veut plus le dire) que cette légitimité repose sur des magouilles et des truquages internes (cf. le dernier congrès) ;
    c) Hollande, qui est largement responsable de la situation actuelle du PS, à cause de sa gestion calamiteuse du parti entre 2002 et 2009 ;
    d) Royal, qui une fois sur deux fait n’importe quoi.
    3. je rappelle quand même que le PS est le parti qui, ces dernières années, par deux fois, a fait perdre la gauche aux élections présidentielles (2002 et 2007) ; pis : qui a permis en 2002 à l’extrême-droite d’accéder au second tour (responsabilité historique de Jospin), et qui, en 2007, n’a pas su empêcher la victoire de Sarkozy, malgré le discours nauséabond de celui-ci.
    4. il est incroyable de lire sous la plume d’un socialiste que la critique du pacte de compétitivité Merkel-Sarkozy et la volonté de corriger les aberrations de la construction économique et monétaire de l’UE ne sont qu’un “petit pécule politique” sur lequel un homme politique entendrait “faire prospérer sa candidature” ! Les bras m’en tombent ! Mais alors, à quoi bon être socialiste ???? Pour rouler en Porsche ? Pour passer sa vie à s’étriper vainement en réunions de section, ou en meetings de congrès ? Faut-il que le PS soit tombé si bas…
    5. Ce n’est pas en leur collant un pistolet sur la tempe (cf. le “spectre”, comme on dit, du FN et du 21 avril) que les électeurs (et singulièrement ceux des classes populaires) voteront pour le PS…

    Vive la gauche de droit divin, vive la gauche d’Ancien Régime !

    Amitiés consternées,

    Lucas

    PS Une solution peut-être, pour permettre au PS d’accéder enfin au pouvoir : et si on instaurait le régime du parti unique ? s’il n’y avait qu’un seul candidat ? Si on interdisait aux opposants de s’opposer ? Ce serait tellement plus simple. On serait entre nous, entre gens biens, le Même discuterait avec le Même. Le PS serait-il devenu un parti de trouillards et de poules mouillées, que la contradiction tétaniserait ?

    Samedi, mai 7, 2011 at 17:01 | Permalink
  14. Salut Lucas, quelle philippique !

    Déjà avant d’employer les grands mots comme “mépris” ou “morgue”, j’espère que tu as compris qu’il s’agit d’un billet d’humour/d’humeur, et qu’il ne faut pas tout à fait le prendre au premier degré, même si j’assume le fond de ce qu’il dit. Par ailleurs il aurait pu très bien s’appliquer à des candidatures socialistes. Bref.

    En outre, si il t’arrive de lire ce blog, tu dois bien voir qu’on peut difficilement m’accuser de la moindre complaisance quant au PS. Les billets “les rites de la politique” ou “les mots de la politique” se veulent plus une galerie de caractères récurrents dans ladite politique ; or, comme disait l’autre, c’est de la répétition et du sentiment d’automaticité que vient le comique et le ridicule … C’est sur ce côté stéréotypique de certains candidats (les PQPM) que j’ironise, ni sur leurs qualités intrinsèques, ni sur leur droit à se présenter. Encore faut-il d’ailleurs qu’ils se présentent vraiment.

    Pour le reste, je lis que tu partages mon avis sur la candidature de Chevènement, nous sommes donc globalement d’accord sur l’essentiel :-)

    Dimanche, mai 8, 2011 at 17:24 | Permalink
  15. Et si chacun d’entre nous avait en lui le moyen de voter pour le candidat du peuple ? Celui dont la préoccupation est le peuple plutôt que la gagne ?

    Lundi, mai 9, 2011 at 11:21 | Permalink
  16. Mais encore ? …

    Lundi, mai 9, 2011 at 17:41 | Permalink
  17. Si c’est à moi que s’adresse le :”Mais encore ?” La lecture de votre billet et des commentaires m’a donné envie de publier un truc qui dormait dans mon disque dur.
    http://francoiseblanche.hautetfort.com/archive/2011/05/09/nouvelle-candidature-pour-2012.html
    C’est fait !

    Il y est question de choix et de candidature PPM.

    Je pense que nous n’en sommes plus à faire le tri dans les candidatures. C’est ce nous tentons de faire à chaque scrutin. Les candidats potentiels d’un bord ou l’autre, tous ces politiques ne représentent pas les citoyens. Et la politique politicienne que l’on croit ne pas pouvoir se passer nous mène droit au fond de l’abime. Il est temps de former des candidats en dehors des partis politiques, des candidats libres, responsables et engagés pour les citoyens et non pas pour des électeurs. Bref, je pense développer ça plus clairement avec méthode par la suite

    Lundi, mai 9, 2011 at 18:27 | Permalink
  18. dont on croit ne pas pouvoir… *

    Lundi, mai 9, 2011 at 19:09 | Permalink
  19. J’ai compris entre temps en voyant votre/ton (?) blog :-)

    Mardi, mai 10, 2011 at 0:25 | Permalink

9 Trackbacks/Pingbacks

  1. Romain Pigenel on Jeudi, mai 5, 2011 at 12:40

    [Variae] Les rites de la politique (3) : la candidature pourquoipasmoi http://tinyurl.com/3wsbggg

  2. Eric Citoyen on Jeudi, mai 5, 2011 at 16:47

    RT @Gabale48: RT @Romain_Pigenel: Les rites de la politique (3) : la candidature pourquoipasmoi #variae http://bit.ly/kJ6AVk

  3. Ju on Jeudi, mai 5, 2011 at 16:50

    lisez le billet de @romain_pigenel Les rites de la politique (3) : la candidature pourquoipasmoi #variae http://bit.ly/kJ6AVk

  4. jegoun on Jeudi, mai 5, 2011 at 16:52

    “@jujusete: lisez le billet de @romain_pigenel Les rites de la politique (3) : la candidature pourquoipasmoi #variae http://t.co/rwerSOW”j

  5. [...] a annoncé son intention de faire « bouger les lignes » en 2012, il y a comme un vent de panique chez les [...]

  6. Romain Pigenel on Vendredi, mai 6, 2011 at 8:20

    2012 : les candidatures pourquoi-pas-moi #variae http://bit.ly/kJ6AVk

  7. Romain Pigenel on Dimanche, mai 8, 2011 at 10:07

    Présidentielle 2012 : tous candidats ! http://bit.ly/kJ6AVk et sur @Marianne2fr http://2.xfru.it/kZ8tFK #variae

  8. Romain Pigenel on Dimanche, mai 8, 2011 at 11:27

    @JPLilienfeld à ce sujet j'ai fait ça http://bit.ly/kJ6AVk et je prépare la suite pour le début de semaine

  9. [...] de leur raisonnement, la menace proférée il y a peu par Pierre Moscovici, tel un vulgaire candidat pourquoipasmoi, à destination de François Hollande et Martine Aubry : soit vous passez un accord avec moi [...]

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